Après avoir présenté son parcours d’écrivain et ses différents travaux, Jean-Christophe Réhel engage une conversation avec les élèves.

Il leur pose des questions sur divers aspects de leurs vies, de leurs quotidiens, de leurs personnalités. Il stimule ainsi leur inspiration, provoque les réactions et dynamise les échanges en ponctuant les questions et les réponses de commentaires et de réactions spontanées. Au fil de la discussion, des liens se tissent entre les propos et un texte prend forme… À la fin de l’animation, l’auteur offre aux élèves un poème fait sur mesure pour eux, à la lumière des échanges qui ont eu cours, leur faisant découvrir, par le fait même, que la poésie se trouve et se voit partout.

Une animation qui s’adapte facilement à tous les niveaux puisque l’auteur se réfère aux élèves eux-mêmes, à partir de leurs expériences et de leurs propos.

Pour cet exercice, l’oubli du sens des mots est impératif : les mots n’ont plus de signification fixe, et il s’agit de les associer au gré des phrases. Oublier qu’une table est un meuble, qu’un chat est un animal…

En animant des échanges spontanés avec les élèves, Jean-Christophe les entraîne vers une forme de création littéraire où seuls importent la musicalité, le rythme et la métaphore. Les élèves découvrent ainsi la force du son des mots au-delà de leur signification même. Ils explorent de quelle façon leur assemblage peut créer un effet d’accélération ou de ralentissement, un battement régulier ou discontinu… Enfin, ils apprennent à dégager un sens et une signification dans un texte qui ne semble pas en avoir au départ, ou qui s’éloigne carrément de sa signification littérale, en saisissant ainsi la force interprétative de la littérature.

Selon le niveau scolaire rencontré, l’auteur peut aisément adapter l’atelier à l’âge, à la compréhension et à l’intérêt des élèves présents.